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Message par Vincent Lun 8 Juin - 17:51

C'est la SAINT MEDARD alien

Et maintenant, un peu de culture...

Médard de Noyon
(en latin Medardus) ou saint Médard est né en 456 à Salency en Picardie ; il est mort le 8 juin 545 à Noyon.
La Saint-Médard se fête le 8 juin.
Fils de Nectardus, un noble franc, et de Protagia, une noble Gallo-Romaine. Frère jumeau de saint Gildard, archevêque de Rouen.
Saint Médard manifeste une grande compassion pour les plus démunis dès sa plus tendre enfance. On raconte qu'il donna un jour ses habits neufs à un mendiant aveugle presque nu et que lorsqu'on lui demanda ce qu'il avait fait de ses habits, il répondit qu'il avait été touché par la misère de ce pauvre homme et n'avait pu s'empêcher de lui donner ses habits. Une autre fois il donna un des chevaux dont son père lui avait confié la garde à un pauvre homme qui venait de perdre le sien à la tâche et n'avait pas les moyens d'en acheter un autre. Mais le soir quand il ramena les chevaux à son père et que celui-ci les compta : il n'en manquait aucun.
Il fit ses études ecclésiastiques avec son frère à Vermand près de Saint-Quentin.
Les annales disent que lui et son frère assistèrent saint Remi, lors du baptême de Clovis en la cathédrale de Reims en 496.
En 530 lors du décès de l'évêque de Vermand, il fut nommé à sa place par l'évêque saint Remi de Reims. Il s'installa dès 531 à Noyon, ce qui est à l'origine du transfert du siège épiscopal. Les motifs restent discutés. La tradition de l'église de Noyon l'explique par une dévastation de Vermand lors des guerres entre les rois mérovingiens et par la présence d'une très petite enceinte à Noyon, plus aisée à défendre. Mais Médard était natif de Salency, village voisin de Noyon. La proximité de la capitale de Soissons peut aussi avoir joué un rôle.
En 532 à la mort de saint Éleuthaire évêque de Tournai, les habitants de cette ville le réclamèrent comme évêque. Il refusa d'abord mais le roi Clotaire insista et il accepta. Il fut alors nommé par le pape Hormisdas à l'épiscopat de Tournai, unifiant le diocèse de Tournai avec celui de Noyon (union qui dura jusqu'en l'an 1146. À Tournai il réussit à convertir un grand nombre d'idolâtres.
Il mourut à Noyon, ses reliques furent transportées près de Soissons où fut érigée l'abbaye Saint-Médard. Des reliques de Médard ont été conservées dans l'église Saint-Médard à Paris et s'y trouvent encore.
La légende dit que lorsqu'il était enfant, il fut protégé de la pluie par un aigle qui ouvrit ses ailes au dessus de lui.
Il est fait référence à saint Médard dans La Légende dorée de Jacques de Voragine : " Vers l'an 490… fleurirent deux frères utérins, saints Médard et Gildart, qui naquirent le même jour, moururent le même jour et furent béatifiés le même jour ".


Enfin un petit proverbe : "Saint Médard grand pissard, il pleut quarante jours plus tard". affraid

Bonne soirée à tous.
Vincent
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Message par bojak Mar 9 Juin - 8:22

Merci Vincent, voilà enfin de la vraie culture comme on l'aime. Cela dit, pour expliquer qu'il y ait des gars aussi improbable que Stan à la SOSM, il faut avancer un peu dans le temps, au moment de la crise des convulsionnaires de Saint-Médard :

Autour de la tombe de François de Pâris, dans le cimetière de l'église Saint-Médard à Paris, ont lieu successivement entre 1727 et 1732 des guérisons miraculeuses et des « crises de dévotion » se manifestant chez les fidèles par des convulsions généralisées.
François de Pâris, un diacre célèbre pour sa charité dans le quartier Saint-Médard de Paris, meurt le 1er mai 1727 en léguant tous ses biens aux pauvres et des miracles commencent sur sa tombe dès le jour de son enterrement : peu après l'inhumation une femme paralysée du bras se déclare guérie. Très vite le cimetière est fréquenté par des curieux, des malades, des Parisiens de toutes conditions dont le comportement étrange s'explique par le fait que le défunt diacre est considéré comme un saint par le peuple. Certains malades touchent sa tombe dans l'espoir d'être guéris. D'autres se couchent dessus ou prélèvent la terre qui l'entoure, y voyant une relique aux propriétés miraculeuses. À partir de juin 1731, les guérisons soudaines se multiplient et certains malades commencent à présenter des mouvements convulsifs dans le cimetière. Un scandale a même lieu le 7 août 1731 : une dame Delorme, souhaitant se moquer des miracles auxquels elle ne croit pas, se rend au cimetière et se retrouve soudainement frappée de paralysie. Elle avoue devant notaire son intention de dénigrer les miracles et cette affaire pousse l'archevêque de Paris, monseigneur de Vintimille, à affirmer dans un mandement qu'ils sont faux, et que ce culte des reliques doit cesser. Les convulsions paraissent scandaleuses et sont dénoncées par la police royale : « Ce qu'il y a de plus scandaleux », dit un indicateur, « c'est d'y voir des jeunes filles assez jolies et bien faites entre les bras des hommes, qui, en les secourant, peuvent contenter certaines passions, car elles sont deux ou trois heures la gorge et les seins découverts, les jupes basses, les jambes en l'air… ». Appelés à juger, les médecins du roi ne voient dans le phénomène qu'une imposture. Cet aspect scabreux des scènes de convulsions n'échappe pas à la police du roi : le 27 janvier 1732, une ordonnance du roi déclare qu'on cherche à Saint-Médard à abuser de la crédulité du peuple et, en conséquence, le cimetière est fermé. Immédiatement, un petit distique ironique fleurit et se répand dans Paris : « De par le roi, défense à Dieu / De faire miracle en ce lieu. »

Bref, pour les rares qui liront ce post jusqu'au bout, c'est tout à fait normal que l'on trouve un club de psychopathes (parce que y'a pas que Stan si on regarde bien) dans un endroit comme Saint-Médard, de longue date fréquenté par des tarés...
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